Fées-Moi Rêver

Souvenir heureux de mon enfance, avec ma cousine Patricia, nous adorions cueillir à même la plante , fève, tomates, concombres, et bien sûr ces pommes , encore un peu vertes et si juteuses! Nous grimpions à l’arbre , et attrapions cette pomme qui nous faisait tant envie …. Nous croquions dedans à pleines dents , et nous laissions les sucs envahir notre bouche d’une délicieuse saveur sucrée et acidulée…. Nous repartions en courant, en direction du potager en éclatant de rire. Nous arrivions essoufflées et les joues rougies par notre course devant notre grand père. Une tomate bien mûre et encore tiédie par les rayons du soleil de la journée nous attendait, une douce chaleur envahissait notre bouche dès la première bouchée, un pur moment de bonheur quand il nous disait , « Asseyez vous là, et savourez cet instant  » ! Pendant que nous apaisions notre corps, tous nos sens se chargeaient d’émotion vécue et gravée à jamais dans notre mémoire ! A défaut de retrouver ces moments magiques, je ne peux que les transmettre, à mon tour, aux prochaines générations , ainsi mon grand père revit à travers mes histoires ….

Ma pomme, vive, pleine de couleurs et annonçant déjà les sucs bien juteux, d’une pomme fraîchement cueillie au pied de l’arbre et chargée d’émotion …

Je l’imagine dans les sous bois , à l’abri de la lumière du soleil, près d’un chêne majestueux près d’une étendue de cyclamens des bois . Que de jolies couleurs !… Les elfes non loin, gardiens de ces lieux, veillent à la tranquillité de cette forêt … Il a délicatement mis racine sur une mousse légère et fraîche qui lui sert de tapis , sans doute un écureuil a t il laissé s’échapper ce joli gland qui a atterri à son pied …. ;-))

Ce champignon aura une belle place dans ma cuisine, il fait partie de mes aquarelles préférées.

Le voici donc modestement aquarellé.  Il me rappelle tant de souvenirs heureux, l’odeur des champs, les jolis coquelicots qui ne sont jamais bien loin d’eux …les rayons du soleil qui se posent sur ma peau laissant ainsi une douce chaleur m’envahir, humm …..

Le bleuet , si frêle et si rustique , avec le port majestueux de ses fleurs, on l’aperçoit toujours de loin.  Il est si commun qu’il passe inaperçu ! Mais moi j’aime son côté sauvage, et sa couleur bleue si éclatante qui contraste si bien avec ses voisins les coquelicots, qui, eux , penchent légèrement la tête , ballant de gauche à droite au gré du vent, pour mieux les apercevoir sans doute … 

Toutes fines et légères elles virevoltent et tombent du nid …..  Ces plumes sont d’une facilité déconcertante à peindre ! …Plus de 15 h de travail dessus bien méritées .  Une crise de fous rires a accompagné cette peinture , car j’ai du mettre un masque pour peindre le duvet qui à chaque respiration bougeait

Voici quelques détails de plus près : La plume, il faut juste être régulière, dans le haut de la plume,et dans les traits et le sens !!!

Le duvet, plus léger , des traits longs, fins, aériens, joli entraînement pour la plume de paon ….;-))

Je vous présente mon camélia rose fini

L’effet de la feuille droite lui confère un aspect inachevé, ou sans chlorophylle…

J’ai aimé peindre ses pétales délicates , si fines et si transparentes …

Le rendu de mon aquarelle me plaît bien. A quand le camélia blanc ? uhm , le blanc est toujours délicat à rendre …

Rien que le nom laisse déjà courir mon imagination

Quant à moi je préfère le terme de lanterne japonaise … J’ai adoré peindre cette Physalis , tout en finesse et délicatesse.

J’ai en tête un encadrement précis avec les fruits intégrés, mais je me demande comment faire pour qu’ils restent en l’état ?…  Si quelqu’un a une suggestion, elle sera la bienvenue.  En attendant je vous laisse imaginer à loisir ce qu’évoquera pour vous cette Physalis …

Ci dessous voici ce qu’en dit Wikipedia :Physalis est un genre de plantes de la famille des Solanaceae, sans doute originaires des Amériques où elles portent le nom maracaibo d’Uchula ou mexicain de  tomatillo, mais le nom d’une de ses variétés, alkékenge, date du XVIe siècle et dérive de l’arabe al-kâkanj (lui-même un emprunt au persan, comme tous les termes en -anj ; dénomination populaire : karazu l-quds, « cerise de Jérusalem »).

Ce sont des plantes annuelles ou vivaces, parfois un peu ligneuses à la base. Les feuilles sont entières ou dentées-sinuées et les fleurs, généralement solitaires, poussent dans les aisselles des feuilles. La corolle entourée d’un calice orange vif semblable à une lanterne est utilisée en art floral.

Ses fruits (baies enveloppées d’un calice) sont généralement toxiques, mais chez certaines variétés, une fois arrivés à maturité, sont comestibles, même exquis et hautement décoratifs. On les appelle communément cerises de terre et, au Québec,  coquerets, groseilles du Cap ou encore amours en cage, dans les autres pays francophones.

((/public/aquarelle/.mtyPEINT_t.jpg|mtyPEINT.jpg||mtyPEINT.jpg, mai 2010))%%% > Ci dessous mes deux dernières aquarelles, qui sont à terminer… > > %%%__++

La fritillaire pintade.

Je l’imagine, aérienne, frêle, ballottée de droite à gauche par une bise légère et parsemant les chemins des bois, emportée par le poids de ses fleurs retombantes …., telle une ballerine elle essaie d’équilibrer sa tige à l’aide de ses feuilles ….

Qui une fois terminée, fera un très beau sujet d’encadrement.  L’alstroémère au port altier et fier, elle se dresse sur la pointe de ses racines pour nous dévoiler ses plus belles couleurs ….

Et , qui une fois terminée aura sa place dans la maison …

Je peins avec un pinceau repique (triple 0), autant dire que c’est de la pixellisation parfois !

Mais le résultat en vaut la peine ….