Catégorie : Aquarelle sèche botanique

J’ai commencé ce bouquet en juillet 2010, j’y ai travaillé un peu cet été,

plus il est grand plus il est minutieux et long à finir …

Que j’aime peindre ces graminées …

Apporter point après point ce mélange de couleurs incomparable

qui donne une authenticité à ces aquarelles.

Je vous présente mon bouquet de graminées :

Détails vus de près graminées et hortensia.

J’ai failli jeter ces petites vivaces de montagne, mais mon petit mari et ma petite belle sœur m’en ont dissuadé…

J’ai raté (selon moi) la petite sphère qui ne ressemble pas à ce que je voyais et ça m’énerve,

mais ils la trouvent superbe !…     Alors la voici dévoilée et à terminer….

 

Bon d’accord, sans le modèle, personne ne voit que ce n’est pas la réplique exacte …

Et si vous souhaitez voter pour mon blog  au concours Marie Claire Idées des blogs créatifs,
c’est par ici :

Hier après midi, j’avais cours avec Annie Hovanessian ,

j’ai pu terminer deux aquarelles dont la salsepareille.

J’ai commencé en 2007 chez Annie, je ne savais pas dessiner , je ne sais toujours pas dessiner mais je sais reproduire ce que je vois ;-)!! 4 ans déjà !

J’ai pris conscience hier de mes progrès et j’ai enfin trouvé mon style, léger aérien presque transparent c’est ce qui me plaît , autant dire que plus c’est fin et plus j’aime le peindre …

Cette année nous avons exposé au centre culturel de Clamart, elle a eu beaucoup de succès et la ville souhaite renouveler l’opération.

Et pour les amoureux d’aquarelle, sachez qu’Annie Hovanessian exposera en Juillet aux jardins du Luxembourg,

pavillon Davioud, cliquez sur l’image pour avoir toute les informations.

Le maître dépassant ses élèves n’hésitez pas à vous y rendre , la finesse et le réalisme de ses peintures vous enchanteront.

En attendant je vous mets ma salsepareille que j’aime déjà beaucoup, par ses couleurs, par ses feuilles voluptueuses et sa finesse .

J’ai décidé de terminer, toutes mes aquarelles en cours, commencées.

J’ai donc commencé par le groseillier, puis la salsepareille que j’ai commencée en mars
et que je trouve sublime …..

Il me restera le beau cyclamen, une composition de graminées estivales et quelques feuilles …

Ci dessous mon groseiller, tout en légèreté et en transparence …

Ci dessous un petit coup d’œil aux non finis….

La salsepareille ou Smilax aspera , Et comme j’aime connaître l’origine des mots, voici ce que j’ai trouvé sur son étymologie populaire, son nom est attribué au fait que les chasseurs fatigués déterraient sa racine et la mangeaient, trouvant ainsi l’énergie pour « chasser pareil ». En réalité, il s’agit d’un emprunt au portugais salsaparilla ou à l’espagnol zarzaparrilla, composé de zarza, ronce (de l’arabe saras, plante épineuse), et de parrilla, treille. Les formes « salseparille » et « sarzepareille » sont attestées en français dès le XVI^e siècle (première attestation : Ambroise Paré vers 1560).

Voilà qui se prête bien au rêve sous la treille …. ;-))    J’aime la forme des feuilles et cet aspect de liane.

Le cyclamen, celui ci avait une particularité que je viens de découvrir, quand il a perdu les pétales il reste ce petit globe avec une petite pointe bien pointue !…
Les pétales étaient presque grenat, mais moi je les aime déjà ainsi, alors ? qu’en sera-t-il ????

Une fois finis, voilà une jolie collection…

Ce jour là une petite guêpe avait une âme d’artiste,

elle vint se poser délicatement sur ma palette, je lui ai même mis une goutte d’eau,

elle frottait avec délectation ses deux petites pattes dans l’aquarelle…

et c’est ainsi, qu’elle  m’aida à peindre  ces jolies groseilles, tout en transparence …

Qui seront terminées au prochain cours …. Joli travail à deux , non ?

Ma fritillaire terminée représente environ 12 h de travail…

J’entame ma 4eme année de cours et je vois enfin mes progrès, je suis un peu plus » rapide » , d’escargot je passe à tortue ;-)) !

Je réussi mieux mes dessins, (eh, oui je ne savais pas dessiner…) et enfin j’arrive à placer quelques éclairages .

Originaire d’Asie et d’Amérique du Nord, la groseille fait son apparition dans les jardins français à partir du XIIe siècle, notamment en Lorraine

Après 5 heures de travail, voici mes premières groseilles terminées et 2 feuilles commencées … 

J’aime cet aspect clair et presque transparent que les groseilles rendent , bien que cela n’en soit qu’au stade de l’ébauche,  j’aime déjà cette aquarelle , et je commence à trouver mon style, plus c’est petit et fin plus cela me plaît …

Belle journée ensoleillée qui nous attendait dans la véranda d’Annie, Poire , Artichaut, Coquillages, étaient à l’honneur aujourd’hui… > Moi j’avais ma fritillaire pintade à terminer, Annie m’ a fait les lavis , et quelques retouches pour les ombres bien placées, et moi j’ai fait le reste…
Grande frayeur sur la fin, « horreur et malheur » le pinceau chargé de vert m’échappe des mains !…
Heureusement , Annie avec son doigté légendaire et magique a su réparer les dégâts!….

On ne voit plus rien pour qui ne sait pas où c’est !….
J’aime beaucoup cette légèreté aérienne qui ressort de la fritillaire, elle se hisse telle une ballerine, mais sa tête la fait toujours retomber …..

A parte : > La fritillaire pintade bénéficie d’un arrêté de protection, devenue très rare, car le bulbe est détruit par les apports de fertilisants, il est interdit de la cueillir. Alors si au hasard de vos promenades , vous la rencontrez sur votre chemin, même si elle vous tente, ne la cueillez pas.

 

Cet épi m’a semblé d’une facilité déconcertante, j’aime la douceur des couleurs  il semble se complaire avec ce chardon si rustique ! peint il y a deux ans maintenant…

 

 

 

 

Les heures passées à peindre , sont comme des plumes , elles s’envolent les unes derrière les autres et vous laissent un souvenir léger et agréable.
Mes peintures les plus réussies, sont celles où je ne fais plus qu’un avec le sujet, c’est comme si je devenais le sujet, mes oreilles se ferment aux bruits extérieurs, je suis concentrée et, j’oublie parfois de respirer, heureusement , de temps en temps Annie, me dit respire ! ….

Sentiment de quiétude et de plénitude, échanges de connaissances botaniques, il nous arrive même de parler broderie ;-)) ….Pour rien au monde je ne délaisserai cette activité.

 

J’ai appris ce jour là , qu’un jeune coing et tout duveteux , il en est presque affreux comme le vilain petit canard.

Il ne donne ses couleurs qu’une fois adulte ou une fois cueilli, cependant, avec les différentes manipulations son duvet se défait et laisse apparaître des couleurs plus claires.
J’aime cet aspect non terminé, comme inachevé et transparent. Le fruit est dru, par ses formes on sent la fermeté du fruit , c’est comme si la tige et la feuille lui avaient fait don de leur sève nourricière , afin qu’il arrive à maturité….
Je me rends compte que j’ai quelques encadrements de retard….

Souvenir heureux de mon enfance, avec ma cousine Patricia, nous adorions cueillir à même la plante , fève, tomates, concombres, et bien sûr ces pommes , encore un peu vertes et si juteuses! Nous grimpions à l’arbre , et attrapions cette pomme qui nous faisait tant envie …. Nous croquions dedans à pleines dents , et nous laissions les sucs envahir notre bouche d’une délicieuse saveur sucrée et acidulée…. Nous repartions en courant, en direction du potager en éclatant de rire. Nous arrivions essoufflées et les joues rougies par notre course devant notre grand père. Une tomate bien mûre et encore tiédie par les rayons du soleil de la journée nous attendait, une douce chaleur envahissait notre bouche dès la première bouchée, un pur moment de bonheur quand il nous disait , « Asseyez vous là, et savourez cet instant  » ! Pendant que nous apaisions notre corps, tous nos sens se chargeaient d’émotion vécue et gravée à jamais dans notre mémoire ! A défaut de retrouver ces moments magiques, je ne peux que les transmettre, à mon tour, aux prochaines générations , ainsi mon grand père revit à travers mes histoires ….

Ma pomme, vive, pleine de couleurs et annonçant déjà les sucs bien juteux, d’une pomme fraîchement cueillie au pied de l’arbre et chargée d’émotion …